L’ERAIFT a pris part à l’atelier national sur la traçabilité et la légalité du bois, organisé du 12 au 13 décembre 2024 au Cercle Elaeis à Kinshasa. Cet atelier avait pour objectif principal de sensibiliser les parties prenantes sur l’importance de la légalité et de la traçabilité du bois, en vue de faciliter le commerce de bois tropicaux légaux et durables entre l’Afrique, la Chine et les marchés internationaux.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet Tropical Timber Trade Facility (TTT), initié par la coopération allemande au développement (GIZ). Ce projet vise à accompagner les pays du Bassin du Congo dans l’élaboration et la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement verte en bois, en réponse aux exigences croissantes des marchés internationaux, notamment celui de la Chine. Lors de cet atelier, les participants ont été sensibilisés sur le cadre légal encadrant la filière bois en RDC. Ils ont également contribué à la formulation de deux termes de référence stratégiques pour le plan opérationnel de la RDC :
1. La cartographie du secteur forestier, portant sur l’exploitation de bois d’œuvre.
2. Le diagnostic du système national de traçabilité du bois d’œuvre, visant à identifier les améliorations nécessaires pour garantir la conformité des exportations avec les standards internationaux.
Ces efforts visent à renforcer la compétitivité des acteurs de la filière bois en RDC et à faciliter leur intégration dans les marchés internationaux, tout en répondant aux exigences de durabilité et de légalité.
La mise en œuvre des activités prévues dans ce projet permettra d’établir une liste des acteurs du secteur bois en RDC répondant aux critères des marchés internationaux, avec un accent particulier sur le commerce légal de bois destiné à la Chine. Cette initiative contribue à une gestion durable et transparente des ressources forestières de la RDC.
L’ERAIFT tient à exprimer sa gratitude à la Direction Générale des Forêts du ministère de l’Environnement et Développement Durable, ainsi qu’à son partenaire technique et financier, la GIZ, pour son implication dans cet important processus sur la légalité du bois. Elle remercie également l’Union Européenne et AGRINATURA pour leur soutien continu aux programmes de formation et de recherche scientifique de l’institution.